L'homme est un arbre qui marche, Gwenn Libouban - Histoire d'une réflexologue
Bonjour à tous,
J'espère que vous allez bien!
On m'a récemment offert un livre fabuleux que je souhaite vous faire découvrir:
Un ouvrage retraçant le parcours d'une thérapeute spécialisée en réflexologie plantaire.
Ne m'étant jamais intéressée particulièrement à la réflexologie plantaire mais toujours curieuse de découvrir de nouvelles formes de médecines douces, je me suis dit que c'était elle qui venait à moi, alors autant l'accueillir à bras ouverts!
J'ai ouvert cet ouvrage avec une bonne pointe de curiosité: "l'homme est un arbre qui marche", le titre m'avait séduite immédiatement et je voulais plonger dans ce livre!
Rétrospectivement, je pense que je savais qu'il allait me plaire avant même de l'ouvrir!
Bien qu'il traite d'un domaine médical, ce livre n'est ennuyeux (quel apriori ...!) en aucune manière. Bien au contraire, il est riche de sens et traite de sujets bien plus larges que le simple aspect technique et médical de la profession.
Gwenn Libouban vous emporte dans son univers fantastique et fabuleux dès la première page. Cela faisait un bon bout de temps qu'un auteur ne m'avais pas touchée et emballée à ce point.
Elle vous explique avec une telle modestie son art - car c'en est un - qui consiste à donner au patient l'impulsion, le chemin vers la guérison de son corps (et peut-être aussi un peu de son esprit).
Étant plus qu'enthousiaste à l'idée de vous raconter ce qui se trouve dans ce livre, je vous embarque de ce pas!
Son chemin de vie en tant que réflexologue a débuté dans sa jeunesse après un accident de sport qui l'a laissée dans l'incapacité de remonter sur une poutre. Sa carrière de gymnaste ne pouvant s'accomplir, elle prend le chemin de la faculté de médecine et découvre la podologie puis après une rencontre, s'oriente vers la réflexologie.
Des rencontres elle en fera...
D'abord cet indien qui vient lui indiquer le chemin à prendre dans un rêve, lors d'un séjour en Algarve. Puis le chaman guarani Kaká Wera Jecupé à la découverte duquel elle part au Brésil et qui lui explique son rêve et lui fait découvrir l'esprit des plantes, comparant l'un et l'autre leur conception de la guérison et leur manière de voir la maladie.
Par la suite, Gwenn Libouban commence à exercer à Montmartre en se formant à l'école de Martine Faure Alderson puis découvre Paolo Malvarosa qui l'initie au shiatsu, une médecine énergétique qui consiste à exercer une pression sur les méridiens de l'acupuncture avec différentes parties du corps du thérapeute.
Elle découvre auprès de lui comment être à l'écoute de soi, de ses propres perceptions et de son propre corps avant tout. Avant d'entrer en contact avec le patient et d'exercer la juste pression, savoir se connaître en tant que praticien est fondamental.
Plus tard, elle expliquera que le thérapeute doit se connaître lui-même afin que ses gestes soient justes mais également afin d'éviter ce qu'elle appelle les "projections". L'idée étant je pense d'aider le patient à prendre la voie de la guérison et non de lui apporter au contraire une charge supplémentaire.
Marie, encore une rencontre. Cette habituée de son cabinet était une femme qui travaillait quant à elle sur les cicatrices et qui soignait non seulement avec ses mains mais aussi avec les pierres. Elle pensait qu'une cicatrice était "comme une fuite dans une toile, d'où l'énergie s'échappe".
Toutes ces rencontres ont nourri son travail et sa personne.
* Le travail de Gwenn:
Son approche consiste à prendre contact avec le corps du patient par l'intermédiaire de ses pieds afin de trouver l'endroit du blocage et de remettre la machine en route afin que l'énergie circule à nouveau librement.
Elle compare la verticalité de l'Homme à celle de l'Arbre et explique l'importance, à l'image de ce dernier, de posséder des racines solides, un bon ancrage. Elle aide à favoriser cet ancrage et cette verticalité en aidant la circulation de l'énergie vitale: ce qu'elle appelle le flux et le déflux.
Ses mains sont son unique outil de travail et chaque doigt possède sa force, son énergie propre, ses "antennes". Chaque geste a son intensité, sa pression, son mouvement. Comme ça serait le cas pour le braille, elle "lit" les pieds de la personne qui reçoit le soin avec une fluidité remarquable étant donné la technicité du geste.
Elle explique que c'est elle qui insuffle le mouvement de guérison, qui dénoue le nœud mais que c'est au patient d'être acteur de sa guérison.
Généralement les choses se font naturellement: il existe souvent un blocage émotionnel lié à la situation personnelle du patient. En évoquant une simple anecdote en apparence anodine, la personne énonce le problème sous-jacent. Ainsi, elle se livre et son corps le fait également, à son rythme.
De par son geste et son intention, Gwenn remet le patient "dans ses pompes", les tensions se délient petit à petit et les idées s'éclaircissent alors. En sortant du cabinet, les valises sont déjà un petit peu moins lourdes à porter ...
On peut dire que sa médecine se rapproche d'une certaine manière des médecines orientales du fait de son approche holistique: elle prend en compte l'individu dans son ensemble, le corps physique mais également psychologique, émotionnel et énergétique.
Gwenn prône également l'importante de notre second cerveau, le système digestif: de part notre alimentation, l'état d'esprit dans lequel nous préparons nos repas et le climat dans lequel nous le mangeons, nous sommes des acteurs de notre terrain et de notre santé.
Gwenn travaille en collaboration avec le site de La Ferme du Vent, fondé par Olivier Roellinger, où elle organise des marches sensorielles avec les patients sur différents sols afin d'éveiller les pieds et leurs "capteurs".
À travers l'explication cette activité, elle évoque en parallèle l'existence de chemins de marche au Japon.
Elle explique qu'ils consistent à marcher pieds nus sur des parcours semés de différent types de pierres. Ces dernières permettent de travailler les nombreuses zones réflexes du pied comme c'est le cas en réflexologie.
Ainsi, chaque organe est stimulé par la simple action de marcher. Chaque sorte de pierre est étudiée de par sa forme afin de travailler sur tel ou tel organe. Une véritable séance de réflexologie dont le marcheur et le sol sont les acteurs: incroyable!
Concernant l'accouchement, elle souligne l'importance de la manière dont nous venons au monde, dont on "met les pieds sur terre".
Lorsque la naissance se déroule par la voie naturelle, le bébé pousse ainsi avec ses pieds afin de trouver son chemin vers la sortie et d'aller à la rencontre du monde.
Pour aller plus loin sur ce sujet, elle explique qu'en Amazonie, chez les peuples indigènes, l'accouchement est, comme vous pouvez évidemment l'imaginer, naturel. Il se fait sous la protection des sages-femmes dont le don et les rituels se transmettent entre elles de génération en génération. Selon ses mots, sans médicalisation, leur savoir-faire et leur instinct sont leurs seuls outils.
Là bas, la venue au monde est considérée comme un passage dangereux pour la mère et pour l'enfant. En effet, leurs âmes sont à ce moment là vulnérables et peuvent être emportées par les esprits du fleuve. Les sages-femmes réalisent alors des massages énergétiques dans le but de "fermer les portes entre les mondes" et de protéger ainsi la vie de la mère et de l'enfant.
Puis, lorsque l'enfant est né, ses pieds sont posés sur la terre afin de le présenter aux ancêtres et à la Terre Mère et qu'il soit alors reconnu et protégé par eux.
Quelle évidence!
Réfléchissez: nous venons tous de la Terre à l'origine. Sans elle nous ne serions pas là. Nous faisons donc partie d'elle et il semble d'une telle évidence de se présenter en arrivant! De se connecter à elle, de poser ses racines afin que, jeune pousse, nous puissions grandir et nous déployer harmonieusement. Une belle leçon de vie à mes yeux.
Passée la naissance, Gwenn Libouban évoque les différentes étapes de la vie: l'adolescence et le basculement du corps à l'âge adulte, la grossesse et l'importance de se consacrer à la mère lors de la séance de réflexologie afin de laisser sa place, son espace au bébé, l'âge mûr et l'apprentissage du ralentissement du corps et des compromis avec celui-ci.
Ainsi, à travers chaque âge de la vie, elle contribue à remettre l'individu à sa bonne place, elle l'aide à poser son identité et à retrouver son ancrage.
Dans la seconde partie de son ouvrage, elle met une fois encore en avant la ressemblance du corps humain et celui de l'arbre, chacun possédant ses racines, sa base, sa charpente (sa colonne vertébrale) et ses branches, ses nœuds (ses organes), sa sève (son énergie vitale).
Elle explique le découpage des différentes zones du pied qui correspondent chacune aux différentes parties du corps. Elle dresse ainsi l'inventaire des principaux points de notre organisme: colonne, bassin, glandes surrénales, organes digestifs, plexus solaire, diaphragme, cœur, gorge, tête, etc.
Elle analyse alors chaque organe, chaque zone en expliquant sa fonctionnalité, sa fonction physique générale ainsi que sa symbolique et son action psychique.
Par exemple:
Des désordres émotionnels peuvent ainsi créer un blocage et se révéler à travers le dysfonctionnement d'un organe.
De plus, elle indique que les excès alimentaires et émotionnels peuvent également altérer le bon fonctionnement de notre corps, créer des immobilités énergétiques, des nœuds, des "reflux" (lorsque l'énergie vitale "butte" sur un obstacle).
Dénouer les désordres émotionnels et retrouver une alimentation saine avec simplicité (en évitant le sucre, le lactose, les viandes rouges, le sel en excès, les aliments acidifiants etc.) peuvent alors aider à relancer cette énergie bloquée.
Elle souligne également l'importance de la respiration. En effet, bien respirer permet de masser les organes digestifs et participe ainsi à l'élimination des toxines par l'organisme.
Je vous avais évoqué plus haut le fait que le thérapeute doit bien se connaître, être clair et limpide afin de guider son patient dans la bonne direction. Il doit lui-même s'efforcer d'être ancré. Ainsi, avant chaque séance, Gwenn Libouban pose ses propres racines et récite son propre mantra:
J'espère que vous allez bien!
On m'a récemment offert un livre fabuleux que je souhaite vous faire découvrir:
Un ouvrage retraçant le parcours d'une thérapeute spécialisée en réflexologie plantaire.
Ne m'étant jamais intéressée particulièrement à la réflexologie plantaire mais toujours curieuse de découvrir de nouvelles formes de médecines douces, je me suis dit que c'était elle qui venait à moi, alors autant l'accueillir à bras ouverts!
J'ai ouvert cet ouvrage avec une bonne pointe de curiosité: "l'homme est un arbre qui marche", le titre m'avait séduite immédiatement et je voulais plonger dans ce livre!
 |
| Vous comprenez pourquoi, maintenant :D ? |
Bien qu'il traite d'un domaine médical, ce livre n'est ennuyeux (quel apriori ...!) en aucune manière. Bien au contraire, il est riche de sens et traite de sujets bien plus larges que le simple aspect technique et médical de la profession.
Gwenn Libouban vous emporte dans son univers fantastique et fabuleux dès la première page. Cela faisait un bon bout de temps qu'un auteur ne m'avais pas touchée et emballée à ce point.
Elle vous explique avec une telle modestie son art - car c'en est un - qui consiste à donner au patient l'impulsion, le chemin vers la guérison de son corps (et peut-être aussi un peu de son esprit).
Étant plus qu'enthousiaste à l'idée de vous raconter ce qui se trouve dans ce livre, je vous embarque de ce pas!
Alors, qui est Gwenn Libouban?
* Les rencontres, les débuts:
Son chemin de vie en tant que réflexologue a débuté dans sa jeunesse après un accident de sport qui l'a laissée dans l'incapacité de remonter sur une poutre. Sa carrière de gymnaste ne pouvant s'accomplir, elle prend le chemin de la faculté de médecine et découvre la podologie puis après une rencontre, s'oriente vers la réflexologie.
Des rencontres elle en fera...
D'abord cet indien qui vient lui indiquer le chemin à prendre dans un rêve, lors d'un séjour en Algarve. Puis le chaman guarani Kaká Wera Jecupé à la découverte duquel elle part au Brésil et qui lui explique son rêve et lui fait découvrir l'esprit des plantes, comparant l'un et l'autre leur conception de la guérison et leur manière de voir la maladie.
Kaká Wera, celui qui pense que l'homme est un arbre qui marche...
Par la suite, Gwenn Libouban commence à exercer à Montmartre en se formant à l'école de Martine Faure Alderson puis découvre Paolo Malvarosa qui l'initie au shiatsu, une médecine énergétique qui consiste à exercer une pression sur les méridiens de l'acupuncture avec différentes parties du corps du thérapeute.
Elle découvre auprès de lui comment être à l'écoute de soi, de ses propres perceptions et de son propre corps avant tout. Avant d'entrer en contact avec le patient et d'exercer la juste pression, savoir se connaître en tant que praticien est fondamental.
Plus tard, elle expliquera que le thérapeute doit se connaître lui-même afin que ses gestes soient justes mais également afin d'éviter ce qu'elle appelle les "projections". L'idée étant je pense d'aider le patient à prendre la voie de la guérison et non de lui apporter au contraire une charge supplémentaire.
Marie, encore une rencontre. Cette habituée de son cabinet était une femme qui travaillait quant à elle sur les cicatrices et qui soignait non seulement avec ses mains mais aussi avec les pierres. Elle pensait qu'une cicatrice était "comme une fuite dans une toile, d'où l'énergie s'échappe".
 |
| Marie pensait que les pierres détenaient dans leur substance "les mémoires du monde". |
Toutes ces rencontres ont nourri son travail et sa personne.
* Le travail de Gwenn:
Son approche consiste à prendre contact avec le corps du patient par l'intermédiaire de ses pieds afin de trouver l'endroit du blocage et de remettre la machine en route afin que l'énergie circule à nouveau librement.
Elle compare la verticalité de l'Homme à celle de l'Arbre et explique l'importance, à l'image de ce dernier, de posséder des racines solides, un bon ancrage. Elle aide à favoriser cet ancrage et cette verticalité en aidant la circulation de l'énergie vitale: ce qu'elle appelle le flux et le déflux.
Ses mains sont son unique outil de travail et chaque doigt possède sa force, son énergie propre, ses "antennes". Chaque geste a son intensité, sa pression, son mouvement. Comme ça serait le cas pour le braille, elle "lit" les pieds de la personne qui reçoit le soin avec une fluidité remarquable étant donné la technicité du geste.
Elle explique que c'est elle qui insuffle le mouvement de guérison, qui dénoue le nœud mais que c'est au patient d'être acteur de sa guérison.
Généralement les choses se font naturellement: il existe souvent un blocage émotionnel lié à la situation personnelle du patient. En évoquant une simple anecdote en apparence anodine, la personne énonce le problème sous-jacent. Ainsi, elle se livre et son corps le fait également, à son rythme.
De par son geste et son intention, Gwenn remet le patient "dans ses pompes", les tensions se délient petit à petit et les idées s'éclaircissent alors. En sortant du cabinet, les valises sont déjà un petit peu moins lourdes à porter ...
On peut dire que sa médecine se rapproche d'une certaine manière des médecines orientales du fait de son approche holistique: elle prend en compte l'individu dans son ensemble, le corps physique mais également psychologique, émotionnel et énergétique.
Gwenn prône également l'importante de notre second cerveau, le système digestif: de part notre alimentation, l'état d'esprit dans lequel nous préparons nos repas et le climat dans lequel nous le mangeons, nous sommes des acteurs de notre terrain et de notre santé.
* L'importance de la marche:
Gwenn travaille en collaboration avec le site de La Ferme du Vent, fondé par Olivier Roellinger, où elle organise des marches sensorielles avec les patients sur différents sols afin d'éveiller les pieds et leurs "capteurs".
À travers l'explication cette activité, elle évoque en parallèle l'existence de chemins de marche au Japon.
Elle explique qu'ils consistent à marcher pieds nus sur des parcours semés de différent types de pierres. Ces dernières permettent de travailler les nombreuses zones réflexes du pied comme c'est le cas en réflexologie.
Ainsi, chaque organe est stimulé par la simple action de marcher. Chaque sorte de pierre est étudiée de par sa forme afin de travailler sur tel ou tel organe. Une véritable séance de réflexologie dont le marcheur et le sol sont les acteurs: incroyable!
* Naissance:
Concernant l'accouchement, elle souligne l'importance de la manière dont nous venons au monde, dont on "met les pieds sur terre".
"C'est une bataille dont l'élan vital, la poussée s'exprime par les pieds".
Lorsque la naissance se déroule par la voie naturelle, le bébé pousse ainsi avec ses pieds afin de trouver son chemin vers la sortie et d'aller à la rencontre du monde.
Pour aller plus loin sur ce sujet, elle explique qu'en Amazonie, chez les peuples indigènes, l'accouchement est, comme vous pouvez évidemment l'imaginer, naturel. Il se fait sous la protection des sages-femmes dont le don et les rituels se transmettent entre elles de génération en génération. Selon ses mots, sans médicalisation, leur savoir-faire et leur instinct sont leurs seuls outils.
Là bas, la venue au monde est considérée comme un passage dangereux pour la mère et pour l'enfant. En effet, leurs âmes sont à ce moment là vulnérables et peuvent être emportées par les esprits du fleuve. Les sages-femmes réalisent alors des massages énergétiques dans le but de "fermer les portes entre les mondes" et de protéger ainsi la vie de la mère et de l'enfant.
Puis, lorsque l'enfant est né, ses pieds sont posés sur la terre afin de le présenter aux ancêtres et à la Terre Mère et qu'il soit alors reconnu et protégé par eux.
Quelle évidence!
Réfléchissez: nous venons tous de la Terre à l'origine. Sans elle nous ne serions pas là. Nous faisons donc partie d'elle et il semble d'une telle évidence de se présenter en arrivant! De se connecter à elle, de poser ses racines afin que, jeune pousse, nous puissions grandir et nous déployer harmonieusement. Une belle leçon de vie à mes yeux.
Passée la naissance, Gwenn Libouban évoque les différentes étapes de la vie: l'adolescence et le basculement du corps à l'âge adulte, la grossesse et l'importance de se consacrer à la mère lors de la séance de réflexologie afin de laisser sa place, son espace au bébé, l'âge mûr et l'apprentissage du ralentissement du corps et des compromis avec celui-ci.
Ainsi, à travers chaque âge de la vie, elle contribue à remettre l'individu à sa bonne place, elle l'aide à poser son identité et à retrouver son ancrage.
* Les différentes zones réflexe:
Dans la seconde partie de son ouvrage, elle met une fois encore en avant la ressemblance du corps humain et celui de l'arbre, chacun possédant ses racines, sa base, sa charpente (sa colonne vertébrale) et ses branches, ses nœuds (ses organes), sa sève (son énergie vitale).
Elle explique le découpage des différentes zones du pied qui correspondent chacune aux différentes parties du corps. Elle dresse ainsi l'inventaire des principaux points de notre organisme: colonne, bassin, glandes surrénales, organes digestifs, plexus solaire, diaphragme, cœur, gorge, tête, etc.
Elle analyse alors chaque organe, chaque zone en expliquant sa fonctionnalité, sa fonction physique générale ainsi que sa symbolique et son action psychique.
Par exemple:
"stable,
la rate est le siège de la réflexion ordonnée et constante, ainsi que
l'effort continu [...] Lorsqu'elle est dans excès, la rate abrite la
pensée obsessionnelle, les ruminations, le ressassement [...] "se mettre
la rate au court-bouillon"."
Des désordres émotionnels peuvent ainsi créer un blocage et se révéler à travers le dysfonctionnement d'un organe.
De plus, elle indique que les excès alimentaires et émotionnels peuvent également altérer le bon fonctionnement de notre corps, créer des immobilités énergétiques, des nœuds, des "reflux" (lorsque l'énergie vitale "butte" sur un obstacle).
Dénouer les désordres émotionnels et retrouver une alimentation saine avec simplicité (en évitant le sucre, le lactose, les viandes rouges, le sel en excès, les aliments acidifiants etc.) peuvent alors aider à relancer cette énergie bloquée.
Elle souligne également l'importance de la respiration. En effet, bien respirer permet de masser les organes digestifs et participe ainsi à l'élimination des toxines par l'organisme.
"L'existence commence par une inspiration et se termine par une expiration".
Je vous avais évoqué plus haut le fait que le thérapeute doit bien se connaître, être clair et limpide afin de guider son patient dans la bonne direction. Il doit lui-même s'efforcer d'être ancré. Ainsi, avant chaque séance, Gwenn Libouban pose ses propres racines et récite son propre mantra:
Donner ce que je veux.
Recevoir ce que je peux.
Travailler autant que je dois.
Je ne peux que vous souhaiter de lire cet ouvrage dont mes mots ne peuvent que retranscrire une infime partie, la surface!
C'est un réel bonheur de se rendre compte que la notion de soin et de bienveillance à encore du sens pour certains médecins, de voir cette femme incroyable et tellement humble aller au bout des choses, chercher plus loin que les conventions de la médecine et relier les choses entre elles d'une manière si évidente!
Elle décrit son métier avec une telle poésie et une telle simplicité (apparente), elle ne parle pas que de soin ou de maladie mais également d'énergie, de grandes marées, de branches et de pierres, de grains de sables et de canaux...
... De flux et de déflux!
Un grand merci aux personnes qui m'ont offert ce livre magnifique, et qui se reconnaitront, une vraie découverte que j'avais envie de partager avec vous tous!
Bises à tous et à très bientôt pour de nouvelles aventures!
Mlle Brune.
Mlle Brune.
Commentaires
Enregistrer un commentaire